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Vacances du 18 au 27 Juin 2021 dans le Gers - 1 - 1044kms



Nous voilà parti en ce Vendredi après-midi pour une semaine de vacances que nous avons décidés de consacré au département du Gers.

Le Gers est peu peuplé et à faible densité.

Peu urbanisé, habitat diffus, peu d’industrie, beaucoup de villages, une majorité d’anciennes fermes habitées en brique, en pierre ailleurs, ou encore à pans de bois sont caractéristiques.

 

Des châteaux gascons surgissent dans le paysage de-ci delà, des villages perchés, des piles gallo-romaines, des pigeonniers, des églises romanes, un clocher-tort…

 

Bref, la richesse des formes et des détails est infinie et nous émerveille !


Nous ferons une petite halte pour se dégourdir les jambes à Sauveterre de Guyenne avant de poursuivre notre route jusqu'à l'aire de Camping-Car de Montréal du Gers.



Parcours du 18/06/21
Parcours du 18/06/21

Nuit très calme, pas de bruits.

Réveil à 6h00, on se prépare et on part à la découverte du village.

 

La commune de MONTREAL DU GERS à la limite du Lot et Garonne et

des Landes domine deux collines de part et d'autre de la vallée de l'Auzoue.

Le village est une bastide typique du XIIIe siècle, bâtie sur un éperon rocheux, sur l'emplacement d'un oppidum celtibère.

Montréal sortit des entrailles de la féodalité, et fut construite le 20 mars 1255. Sa fondation appartient au Moyen Age.

Montréal, d'abord compris dans les domaines du comté de TOULOUSE, passa par ceux de la couronne, avec le reste du LANGUEDOC, sous Philippe le Hardi, après la mort de l'unique héritière de Raymond VI, décédée sans postérité en 1271.

Il eut une justice royale, dépendante de la sénéchaussée de Condom. Vers 1320, cette ville fut réunie à la couronne d'Angleterre, avec plusieurs autres cités du Duché de Guyenne. 




La Place Centrale

 

Elle accueillait les marchés et les foires annuelles qui contribuaient à la prospérité de la ville,

mais aussi de son seigneur grâce à l’impôt.

En 1887, la halle fut détruite par un incendie.



L'Hôtel de Ville

 

L’édifice actuel qui accueille la mairie fut construit au XVIII siècle, il appartenait alors au

marquis de Maribon Montaut.

En 1789, il quitte le corps des Mousquetaires et devient révolutionnaire.

Membre du Club des Jacobins et devenu député du Gers, il sera le second appelé pour voter la mort du

roi Louis XVI en 1793.



Les Îlots d’Habitations

 

Ils sont découpés en parcelles rectangulaires.

Lors de la fondation de la bastide, chaque habitant reçoit la même superficie :

une parcelle en ville complétée hors les murs par une autre à usage agricole.



Les Maisons à Colombages ou à Pans de Bois

 

L’ossature des murs est formée d’un assemblage de poutres, recouvert d’un mélange d’argile,

de terre, d’eau et de fibres appelé torchis.

Cette technique de construction était très répandue dans les villes médiévales car la pierre ne s’impose

vraiment qu’au XVIIIe siècle.

Souvent bâtis en encorbellement, les étages supérieurs s’avancent légèrement sur la rue.




Le Puits Communal

 

Les habitants y puisaient leur eau.

Profond de 17 m, il était creusé sur la place centrale, à proximité de l’actuelle fontaine

de l’hôtel de ville.



La Porte Notre-Dame

 

Montréal-du-Gers occupe le sommet d‘un promontoire rocheux, abrupt sur trois de ses côtés.

Ses défenses naturelles étaient complétées par un rempart muni de tours et de six portes.

Aujourd’hui, seule subsiste la porte Notre-Dame. 



La Collégiale Notre-Dame

 

Aujourd’hui dédiée à Saint-Philippe et Saint-Jacques, elle fut bâtie à l’emplacement d’une

première église romane du XIIème siècle et de la maison forte du seigneur de Fourcès.

Massive, sa structure est incluse dans le rempart.

Le clocher polygonal faisait aussi office de tour de guet.

L’église s’ouvre au nord par un porche voûté sur croisée d’ogive. Sur la gauche, le mur percé d’une

arcade abrite un enfeu. Ce type de sépulture constituait un privilège réservé aux nobles.

Au XIVe  siècle, l’édifice est agrandi selon le style gothique, comme l’atteste la date «MCCC» (1300)

inscrite sur le pilier de gauche, près du chœur.

Ce dernier est éclairé par 3 grands vitraux du XIXe  siècle.

Au XVIe  siècle, Jean Marre, évêque de Condom, élève l’église au rang de collégiale et la

dote d’un chapitre de chanoines.

Leur rôle était de prier pour le salut des âmes des bienfaiteurs de l’église.

Lors des Guerres de Religion puis à la Révolution française, l’édifice subit d’importants

dommages et est restauré à de nombreuses reprises



Le Lavoir et la Fontaine



On poursuit notre route en passant par Bretagne d'Armagnac, village qui à notre goût n'a rien d'exceptionnel.

Bretagne d'Armagnac est un nom d'origine anglaise remontant au XIIIe siècle, alors que la Gascogne faisait partie de la Guyenne anglaise et que cette Bretagne-d'Armagnac devait être un

campement militaire anglais. Le nom de « Bretagne » signifie « britannique ». 



Église Saint-Jean-Baptiste  XIIIème siècle

 

Clocher : pavillon Eglise très remaniée, elle est flanquée d’une grande tour, quadrangulaire à sa base,

où s’adossent trois contreforts à larmier avec une ouverture en plein cintre.

A hauteur de 10 m, elle est surmontée d’un clocher hexagonal plus récent et coiffé

d’un toit hexagonal également.

Appareil assez hétérogène, mêlant calcaire blanc, briques et galets.

Le portail ouvert au nord offre des voussures gothiques simples avec colonnes lisses.

Au tympan, statue de la Vierge.

Sur le parvis devant la tour, on a installé une croix monolithe ancienne, située initialement sur la place.

Les côtés Sud et Est de l’église sont imbriqués dans un lacis de ruelles enchevêtrées

(songe d’une basse-cour féodale).



Nous voilà repartis cette fois pour "Eauze"

 

Capitale de l'Armagnac, Eauze est agréablement située au cœur des vignobles gersois.

Découvrez aux détours de ses ruelles, la Cathédrale Saint-Luperc (XIVe et XVe siècles),

la maison Jeanne d'Albret, le musée Archéologique recelant un fabuleux trésor monétaire

de 28 000 pièces et une cinquantaine d'objets précieux. 


Fontaine Dufour

 

Sur la place centrale qui s’éveille mollement au soleil, posée sur son pavage clair, la fontaine

murmure en sourdine.

Un cylindre de pierre fine pour le bassin, au centre une colonne triangulaire de granit bleuté reçoit en

lettres d’or l’hommage de la ville à Vital Dufour.

Colonne à trois faces représentant les trois appellations de l’eau du cru, le haut Armagnac,

le bas Armagnac et la Ténarèze.

Mais, c’est qui ce Dufour ?

Il nait à Bazas vers 1260, meurt en 1327 en Avignon. Il fut prieur d’Eauze et de Saint Mont, puis évêque.

Initié à la médecine, il exalte en 1310 les 40 vertus et propriétés de « l’aqua ardens ». 






Maison dite de Jeanne d'Albret

 

C’est au cours d’un voyage à Eauze que notre bon Henri, alors roi de Navarre et sa reine Margot séjournèrent dans cette maison.

Le 15 juin 1579, le monarque fut pris d’une fièvre dévorante qui dura dix sept jours malgré les soins dévoués de Marguerite de Valois.

C’est une belle demeure de la fin du XVe siècle fermant à l’ouest la place d’Armagnac,

ancienne place du marché.

La façade est présente une superbe structure de colombages sur trois niveaux.

L’encorbellement de l’étage qui pose sur des poutres sculptées a perdu ses fleurs de lys à la révolution.

Son nom, elle le doit à la mère de notre roi Henri Jeanne d’Albret, qui en fit l’acquisition



Festival "Street'Art'Magnac" :

 

quand le graff se met au vert dans un petit village du Gers

Eauze, 4000 habitants à peine, mais des dizaines de fresques sur les murs des maisons

ou des bâtiments agricoles.

Depuis cinq ans, au retour des beaux jours, a lieu ici le festival Street'Art'Magnac qui donne

carte blanche à des graffeurs.  




Pour déjeuner nous nous arrêtons à côté du circuit automobile Paul Armagnac à Nogaro

et poursuivons notre route jusqu'à l'aire de camping-car de Riscle.



Riscle est une commune de Gascogne située sur l'Adour et sur l'ancienne route nationale 135

entre Barcelonne-du-Gers et Maubourguet (actuellement D 935),

elle fait partie du vignoble des Côtes-de-Saint-Mont.



Le pont de Riscle

 

Le franchissement de l’Adour a toujours posé des problèmes liés à la mobilité et aux crues.

De nombreux ponts se sont rompus et l’Adour a souvent été traversé en bateaux.

Mais en 1932 « le plus beau pont suspendu du Sud-Ouest » était achevé.

Un commando de résistants le fera sauter en 1944.

 

 Il sera reconstruit en 1956 et rénové en 2001.

 

Il reste aujourd'hui l'unique pond suspendu du Département du Gers.



Anciens Bains Douches


Les Arènes

 

Les arènes Jean-Pierre LONGEPEE de Riscle ont été construites en 1900.

De forme elliptique, elles accueillent courses landaises, novillada, spectacles taurins divers,

manifestations festives (inter villages), concerts...



Mairie


L'église Saint-Pierre

 

L’église Saint-Pierre est située sur la butte de l’ancien château comtal de Larroque.

On en trouve mention au XIème siècle, et elle a été consacrée en 1490.

 Elle fût incendiée en 1569 par les troupes de Montgomery.

 La partie la plus ancienne est dénommée la Tor, elle fût arasée au XIXème siècle

pour poser un nouveau toit.

L’escalier monumental date aussi du XIXème siècle.

 La construction du 2ème clocher a débuté en 1859.

 Une statue en bois doré, a été offerte, en 1638, par Anne d’Autriche reine de France.

 L’église est classée aux monuments historiques depuis 1974.



Les lavoirs et Canaux

 

Richesse insoupçonné de la Commune, le canal de Riscle, bordé par deux lavoirs, se prêtent à la promenade.

 

Les lavoirs sont situés rue du Sisquet et chemin du Balasté.



Parcours du 19/06/21
Parcours du 19/06/21

 

Nuit très calme mais avec la pluie. Réveil 7h15.

On pensait rester faire du vélo mais le temps ne s'y prête pas.

Du coup on range tout, on fait les services et on reprend la route vers 9h00.

Nous voilà à Termes d'Armagnac.

Nous nous garons sur le parking de la tour.


Dominant la Vallée de l’Adour et de l’Arros, à l’extrémité occidentale du département du Gers,

se dresse le village de Termes d’Armagnac  comme le confirme son patronyme le « terme »,

la limite des terres du Comté d’Armagnac.

Vers 1280, Jean d’Armagnac construisit sur une terrasse, dans un site superbe, un château

à l’architecture austère.

L’un des plus connu de ses habitants fut Thibault,  qui combattit aux côtés de Jeanne d’Arc

devant Orléans en 1429 et témoigna à l’occasion de son procès en réhabilitation.



La tour de Termes-d'Armagnac

 

Classée monument historique, c'est un ancien donjon d'un château du XIIIe siècle.

Haute de 36 mètres, elle abrite six étages et un escalier de 150 marches.

La tour domine la vallée de l'Adour et de l'Arros avec une vue panoramique sur les collines

de l'Armagnac et du Vic-Bilh.

On peut aussi apercevoir à son sommet la chaîne des Pyrénées.

Le Musée du panache gascon est situé au sein même de la tour de Termes-d'Armagnac. Des saynètes sonorisées de mannequins de cire retracent les quelques évènements historiques ou représentent la vie régionale à travers les époques.

Spectacles médiévaux son et lumière tous les étés, au pied de la tour, avec plus de 150 figurants.



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