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Week-end de Pentecôte du 21 au 24 Mai 2021 à Mauzé sur le Mignon et Marans


 

Nous partons de la maison vers 17h20 en direction de l'aire de Camping Car du port de Mauzé sur le Mignon.

On profite du couvre-feu repoussé à 21h pour faire une petite balade digestive.



Entre marécages et forêts, sur un des chemins qui mènent du Poitou à l'Océan, MAUZEACUM ou MAUZIACUM forme la plus usitée qui signifie "placé au milieu des eaux ", a toujours été un point de passage important.

 

Le nom évidemment gallo-romain prouverait selon L. FAYE (Histoire de Mauzé-sur-Le-Mignon) qu'il est antérieur au VIème siècle mais ce lieu n'eut d'importance qu'à partir du moment où un château y fut bâti, c'est à dire vers le XIème siècle. 



 

 

Nuit très calme, on se lève vers 7h00, on se prépare et on part faire une promenade à vélo de 17km accompagné d'un peu de pluie.



Le lieu n'étant pas propice à la pêche malgré les apparences, on décide d'aller à Marans au bord du canal, toujours accompagnés de la pluie.

Après avoir déjeuné, Eric va pêcher.

Puis nous partons faire une belle balade dans la ville en suivant le parcours

Terra Aventure "Qui vole un oeuf".




L'origine de MARANS est très ancienne. Le nom de MARANS vient de son origine avec la mer :

MAR'AN ou MAR'AIN (lieu de mer).

Primitivement bâtie sur une île émergeant du Golfe des Pictons, MARANS s'appelait

MARENTUS il y a 2 000 ans.

 

UNE ANCIENNE PLACE FORTE FORTIFIEE.

MARANS eut longtemps pour mission de défendre l'estuaire de la Sèvre.

Dès les premiers siècles, les hommes tirèrent avantage du site pour un usage de défense ;

promontoire rocheux entouré de vastes marécages impraticables,

il formait un refuge naturel contre les envahisseurs.

 

Bien avant l'an 1 000, une sorte de quadrillage de canaux asséchait le territoire pour éviter les inondations.

Ces travaux furent dirigés par les moines qui s'étaient établis dans le golfe vers le VIIème siècle.

Il semble que la première construction d'un château à MARANS remonte au Xème siècle.


Église Notre-Dame de l'Assomption

Le clocher de l’église Notre-Dame des Marais à Marans est un monument atypique à ne pas rater.

Datant de 1988, il est résolument moderne en mêlant des matériaux tels que la pierre, le verre et le métal.

L’église a une histoire particulière qui remonte au milieu du XIXème siècle.

À cette époque, l’église de Marans est celle de Saint-Étienne, située au sud de la ville, au centre du cimetière.

De style romane, construite au XIIème par des moines de l’abbaye de Maillezais, fragilisée par les conflits franco-anglais, elle menace de s’effondrer dès le milieu du XIXème siècle.

Son éloignement du bourg lui sera constamment reproché et finira par la condamner. En 1845, la fabrique projette déjà une construction plus centrale. Mais ce projet est extrêmement coûteux et se heurte au manque de moyens. La solution est venue de M. Jean-Baptiste DINOT, notaire honoraire et Maire de la commune de 1852 à 1857, qui lègue à sa mort (1864) et après celle de sa femme (1868), une partie de sa fortune à Marans.

Ce legs permet de lancer le projet mais il ne fait pas l’unanimité. De longs débats et des contentieux s’ensuivent.

Après destruction de la chapelle du couvent des Capucins pour faire place à la nouvelle église, les travaux commencent en 1900.

L’architecte retenu est Alcide Boutaut qui vient d’achever Saint-Étienne de Niort et Notre-Dame de La-Roche-sur-Yon. Il choisit un style néo-gothique avec une nef unique de trois travées, celle-ci prolongée par une abside à pans coupés. Les voûtes sont constituées de croisées d’ogives à huit nervures. Mais l’argent manque et l’église Notre-Dame des marais sera consacrée et inaugurée en 1902 sans que le clocher ait été construit.

Finalement, c’est un citoyen marandais, M. Barthélémy FABBRO, qui permettra la construction d’un clocher en 1988 grâce à un don. Il déplorait de voir l'église dans laquelle il avait fait sa première communion, demeurer sans clocher.

À 93 ans, il décida d'offrir ce nouvel édifice à la ville et en choisit le style.

Une entreprise de la commune spécialisée dans la construction de mâts réalisa le nouveau clocher, rendant ainsi hommage au savoir-faire marandais. 



Le port et les quais

Le port fluvial de Marans a été empierré en même temps que la construction du

pont d'Aligre et les bassins ont été maçonnés lors de la jonction des canaux au

fleuve vers la fin du XIXe siècle. 



Hôtel de ville et son jardin

En février 1900, à l’acquisition par la commune de Marans de cette belle propriété de la fin

du XVIIIème siècle, au cœur du centre ville, dans le but d’en faire la nouvelle mairie,

l’espace non bâti était constitué d’un jardin potager et d’un jardin anglais.

En novembre 1900, la première transformation est décidée : réunir en un seul les deux jardins et le transformer en un square.

 

En 1953, l'espace se modifie encore. De nombreux bosquets sont supprimés.

Le jardin prend forme avec un tracé plus élaboré où se retrouvent arbres, gazon, bassin et

quelques statues.

 

En 1983, une nouvelle évolution se met en place, suite à des modifications de bâtiments en périphérie de la propriété communale, avec une plus grande ouverture sur l'extérieur.

Le jardin conserve ces grandes lignes, tout en se dotant de plantations nouvelles, arbres, arbustes et scènes de fleurs.

 

En 1999, la tempête bouleverse à nouveau l'espace par la chute de nombreux arbres.

Depuis, le jardin s'est ouvert sur le Clos de l'Hôtel de Ville, également paysager, où sont aménagés

une aire de jeux pour les petits et un théâtre de verdure.

Les deux espaces sont reliés par un porche qui n'est autre que la façade de l'ancienne "Justice de Paix"

qui se trouvait sur la place de l’église, récupérée après démolition et reconstruite pour servir de liaison.

Les deux espaces forment un ensemble très agréable, exceptionnel, inventorié par

les Parcs et Jardins de France. 



 

Nuit toujours aussi calme avec deux grosses averses de pluie.

Réveil à 7h00, on se prépare et on prend les vélos pour une belle balade de

27.5km jusqu'à Charron.



Après un bon barbecue et un peu de pêche, nous retournons dans l'après-midi faire une balade dans la ville pour en découvrir d'autres trésors cachés.



Union Société Mutuelle Libre

Créée en 1883 et remise en activité par Henri Toutant,

il s'agissait d'une société humanitaire.

Détails de la façade de la salle : la ruche, emblème de la mutualité. 



L'Eglise Saint-Etienne

Fondée au XIIème siècle par des moines de l’abbaye de Maillezais, l’église Saint-Étienne

est partiellement détruite puis reconstruite lors des conflits franco-anglais et les guerres de religion,

ce qui la fragilise beaucoup.

Les voûtes disparaissent.

Au XIXème siècle, l’édifice est mal réparé.

Éloigné du centre et abandonné, la fabrique souhaite déjà une construction plus centrale.

 

En 1902, la nouvelle église Notre-Dame des Marais est inaugurée et bénie le 27 mai 1902, laissant à l’abandon l’ancienne église.

Les toitures s’écroulent.

Jugée inutile, elle est en partie démolie.

Le classement "monument historique" par décret du 10 novembre 1921 de la base romane du clocher parvint tout juste à sauvegarder les derniers vestiges.

 

Aujourd’hui, les ruines encore visibles sont quelques vestiges de croisillons, d’une travée de la nef et des colonnes à chapiteaux romans (ornés des scènes bibliques, bestiaire fantastique ou de motifs géométriques).

 

Une des particularités de cet édifice est son clocher octogonal.

Il était coiffé d’une flèche en charpente.

 

Les vestiges de ce monument sont encore visibles au centre du cimetière.

Plusieurs éléments ont été préservés et présentés au musée Cappon d’histoire locale. 




Le Moulin de Beauregard

Datant du 17ème siècle, le moulin de Beauregard fut en activité de 1628 à 1938,

profitant de l’activité portuaire.

Marans a été un important marché aux grains et un port céréalier très fréquenté tant sur le plan fluvial, que sur le plan maritime.

La ville a pu ainsi, compter jusqu’à 11 moulins à vent et 1 moulin à eau sur son territoire.

Après 1938, le moulin fut abandonné et laissé en ruines.

Á l’abandon, la commune le racheta en 1994, puis le rénova.

En 2000, le moulin de Beauregard a rouvert officiellement ses portes en tant que moulin productif, pédagogique et touristique.

 

 

Horaires et jours d'ouverture 

Visite guidée du moulin avec le meunier du 1er juin au 30 septembre.

 

Ouvert: Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi et Dimanche

De 15h à 19h 

Tarif: 4.5€ / personne

            3.5€ en groupe (9 personnes) 



Nuit toujours aussi calme mais avec beaucoup de pluie.

Réveil à 7h30, Eric va pêcher, puis on fait une petite balade d'une heure le long du canal, mais il y a beaucoup de vent.

Après le déjeuner, on retourne faire un dernier tour en ville puis on range et on prend le chemin du retour.



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