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St Bris des Bois Week-end Février 2020


Au cœur de la Saintonge, bordant la vallée du Coran, affluent de la Charente, découvrez Saint Bris des Bois.

D'à peine 500 habitants, ce véritable écrin entre vignes et forêts, abrite de nombreux joyaux.

 

Habité depuis le néolithique par l'homme de Néandertal, Saint Bris des Bois a su conserver ses origines.

Ses nombreuses sources et sentiers, son abbaye d'inspiration romane, son église dominant la vallée,

en font un paradis pour randonneurs.

 

Vous qui recherchez la douceur de vivre, la nature à l'état pur, arrêtez-vous à Saint Bris des Bois et observez

l'authenticité d'un village paisible et calme.

Vous y serez toujours les biens venus.

 

Nous chaussons nos chaussures et partons à la découverte de ce village et de ses environs durant ce Week-end de Février.



L'église Saint-Brice (XIIè siècle)

 

L'église romane du XIIè siècle avec sa tour carrée à toit pyramidal s'élève au bord du plateau au pied duquel coule le Coran.

 

Cette église dédiée à Saint Brice, évêque de Tours disciple et successeur de Saint Martin, est édifiée sur un rocher qui surplombe le village. Le clocher, intact dans sa partie sud offre quatre baies géminées sur des arcs en plain cintre.

 

L'intérieur présente une nef à trois travées. Une baie sépare la nef de l'avant chœur voûté en blocage de moellons qui, très étroit supporte le clocher. L'abside semi-circulaire est voûtée en cul-de-four.

 

La chapelle latérale dédiée à Saint Antoine (XIXè siècle) est située à gauche en entrant. Voûtée en berceau brisé, elle présente un autel en stuc dont la base comporte cinq baies en arc brisé.

 

Un très beau balcon en bois très ouvragé qui date de la fin du XIXè siècle se situe à l'entrée intérieure de l'église. 



L'abbaye de Fontdouce

 

Elle est fondée vers 1111 sur les bords de la "Fontaine Douce", par Guillaume de Conchamp, seigneur de Taillebourg.

A cette époque, un monastère de style roman est édifié où vivent des moines bénédictins qui suivent des règles d'inspiration cistercienne dont le mode de vie est très austère.

Le plus ancien vestige en élévation datant des années 1120 correspond aux chapelles superposées (chapelles haute et basse).

Les autres bâtiments en bois n'ont pas survécus aux destructions.

 

Au XIIIème siècle, les constructions s'étendent de façon conséquente avec l'édification d'un deuxième monastère,

grâce à l'aide d'Aliénor d'Aquitaine qui est venue y séjourner à plusieurs reprises, comprenant une imposante

église abbatiale et une salle capitulaire aux décors gothiques foisonnants (l'une des salles capitulaires les plus

remarquables en France de par son ornementation).

A son apogée, Fontdouce règne sur une partie de l'Aunis et de la Saintonge possédant des terres dans un rayon de 100 kms, incluant des salines sur la côte.

Les prieurés de La Grainetière en Vendée, ainsi que La Trenaille près de Pons sont des filiations directes du monastère, témoignages de son influence spirituelles et économique. Parmi les abbés les plus célèbres, Fontdouce compte Jehan II

de Médicis, futur pape Léon X.

 

Au XVème siècle, Fontdouce obtient le titre de d'"Abbaye Royale" entraînant un profond changement de son mode d'administration : l'abbé n'est plus élu par ses pairs au sein de la communauté, mais nommé par le roi.

Il est souvent un grand laïc à qui le roi octroi la commende, c'est à dire 80% des revenus de l'abbaye.

Ce nouveau mode de fonctionnement, signe de reconnaissance de l'abbaye entraîne cependant peu à peu son déclin,

accéléré par les guerres de religion au XVIème siècle.

L'église abbatiale est saccagée et ne sera jamais reconstruite.

Les années suivant la révolution française apportent également leur lot de destruction : plusieurs bâtiments dont

le réfectoire disparaissent.

Les derniers moines sont chassés en 1793 et l'année suivante le site est vendu comme bien national pour

servir de propriété agricole.

Dans les années 1820, Fontdouce entre dans la famille des propriétaires actuels, une maison de style premier empire est alors construite sur les restes des bâtiments conventuels.

 

Dès 1958, les parties gothiques sont classées "monuments historiques".

A partir de 1970, les salles les plus anciennes étant dégagées de l'activité agricoles, une série de fouilles destinées à la restauration de l'abbaye de Fontdouce sont entreprises.

Elles font progressivement revivre la très belle salle capitulaire et le parloir gothique, les deux chapelles romanes

superposées et plusieurs autres vestiges.

Cet ensemble de bâtiments témoigne de façon originale des nombreuses transformations que le site a subies au fil du temps.

 

Aujourd'hui, Fontdouce demeure une propriété privée, tournée vers des activités touristiques et culturelles gérées par l'association Guillaume de Conchamp, nom du fondateur de l'abbaye.

 

Vous pouvez la visiter d'avril à octobre.



Le Petit Moulin



Saint Césaire


Saint-Césaire est une commune de Charente-Maritime, en région Nouvelle Aquitaine, à 12 km à l'est de Saintes,

en limite du département de la Charente.

 

Traversé par le cours de la rivière du Coran, le territoire de la localité d'une superficie de 10 km² appartient à la région historique de la Saintonge, et présente un paysage délicatement vallonné, verdoyant, et jalonné de zones humides à la riche biodiversité.

 

Déjà habité durant la Préhistoire, ce qui a conduit à la l'implantation en 2005 d'un musée dédié à cette période, le Paléosite, Saint-Césaire est restée une localité essentiellement rurale, en partie viticole (production de cognac et pineau).

La culture du kiwi, du cassis et la pisciculture sont également prospères.

 

Comptant environ 900 habitants, la localité a préservé son patrimoine historique et naturel tout en devenant une place forte

du tourisme charentais : deux musées y sont établis.

Une étape à privilégier lors d'un séjour dans la région !


L'imposante église paroissiale Saint-Césaire, classée Monument Historique dès 1913,

se révèle le joyau du patrimoine communal.

Ses bases romanes du XIIe siècle sont typiques du style saintongeais, et si des remaniements davantage gothiques ont été effectués au XVe siècle et quelques dégâts déplorés durant les guerres de Religion, l'église est un modèle du genre.

On admire son portail que surmonte une galerie d'arcatures, ses voûtes "renversées" au niveau de la nef, la coupole qui surplombe la travée centrale, le clocher à toit pyramidal et doté de doubles fenêtres sur ses faces.



Saint-Sauvant


Saint-Sauvant est situé dans la vallée du ruisseau du Coran, affluent en rive droite de la Charente qui traverse

la commune du nord au sud.

Saint-Sauvant était traversé d'ouest en est par l'ancienne voie romaine de Saintes à Lyon, la voie d'Agrippa,

qui coupait là la vallée du Coran.

Elle empruntait vraisemblablement vers l'est la vallée du Pidou, avant que son tracé devienne rectiligne à partir de

Lorgère et Tatre en direction de Cherves-Richemont (Charente).

La commune appartient également depuis 2011 au réseau « Villages de pierres et d'eau », label initié par le conseil général

afin de promouvoir des sites exceptionnels présentant la particularité d'être situés au bord d'une étendue d'eau

(mer, rivière, étang.).

Elle a obtenu la marque "Petites Cités de Caractère" en 2018.



Chemin de l'espérance en montant vers l'église



L’église Saint Sylvain, érigée au XIIème siècle, est dotée d'un clocher carré à 3 niveaux couvert d'une coupole.

A l'intérieur vous pourrez admirer un imposant retable baroque du XVIIème siècle.

 

Autour de l’église, des sarcophages carolingiens attestent de l’existence des premières communautés chrétiennes dès

le Vème siècle dans la vallée du Coran.



La tour de Saint-Sauvant se dresse sur un promontoire dominant le village médiéval de Saint-Sauvant, en Charente-Maritime.

 

Il pourrait s'agir de l'unique vestige d'un château-fort ou encore des restes d'une enceinte urbaine.

 

La tour de Saint-sauvant, propriété de la commune, a été classée monument historique le 24 octobre 1914



Lavoir de la Font-Bénite au pied de la tour



Lavoir de la Font-Bigot

Aménagé au creux d'un vallon, le lavoir est établi sur l'une des nombreuses sources prenant naissance aux alentours du village. Cette structure de pierre calcaire et bois semble dater du xviie siècle.

L'histoire nous apprend que des arrêtés furent pris en 1789, interdisant notamment « le lavage des choux et des tripailles

dans les eaux de la source »



Le Village



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