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Alsace - Allemagne 3 semaines Août-Septembre 2019-11


L’hôtel Bereur :

élevé au XVIIe siècle pour une importante famille de parlementaires, accueille depuis 1825 la Sous-préfecture du Jura.



La Visitation :

couvent de cet ordre de 1826 à 1977, était à l’origine le collège Saint-Jérôme, fondé à la fin du XVe siècle pour loger

les novices de l’ordre de Cluny étudiant le droit canon à l’université de Dole.

Le cloître fut reconstruit à la fin du XVIIe  siècle. 



La rue du Collège de l’Arc :

bordée de beaux hôtels particuliers érigés du XVIe au XVIIIe siècles,

doit son nom à l’arche de pierre construite en 1607 pour relier les bâtiments du collège de l’Arc,

établissement des pères Jésuites édifié à partir de 1582.



Le porche de la chapelle :

au foisonnant décor sculpté polychrome, fut réalisé en 1604 par Hugues Le Rupt, artiste majeur de la Renaissance doloise. 



Les treiges de la Cordière et de la Tour de Chamblans :

sont d’étroites venelles à ciel ouvert dont le nom relève du parler franc-comtois.

La tour de Chamblans fait référence à la tour de ville qui s’élevait ici au XVe siècle.



L’ancien couvent des Cordeliers :

autre nom des Franciscains - s’élève au n° 39 de la rue des Arènes.

Cet établissement fut à partir de 1372 un foyer spirituel et intellectuel très dynamique en lien avec l’université toute proche.

Le portail sur rue Renaissance (1572), oeuvre de Denis le Rupt, combine le vocabulaire décoratif repris de l’Antiquité et la polychromie des pierres locales.

Au bout de l’allée s’élève la façade, remaniée au XVIIIe  s comme l’ensemble des bâtiments conventuels,

à l’exception toutefois de la chapelle gothique située sur la gauche et aujourd’hui désaffectée.

Pendant la Révolution française, les sous-sols servirent de cachots.

Au XIXe s. l’édifice fut transformé en sous-préfecture, hôtel de police puis tribunal jusqu’en 2015.



La Fontaine d’Arans :

qui fait face au Musée des Beaux-arts,est également appelée Fontaine Attiret, du nom de son sculpteur prénommé

Claude-François, issu d’une dynastie d’artistes et artisans dolois très productive au XVIIIe  siècle.

A la fois abreuvoir pour les chevaux de la cavalerie et fontaine pour les riverains, elle est ornée des armoiries

de la Ville sur fond de décor de stalactites en relief.



Le Pavillon des Officiers :

construit par AntoineLouis Attiret de 1763 à 1768, abrite le Musée des Beaux-arts.



La courtine d’Arans :

faisait partie de l’enceinte fortifiée érigée au XVIe  siècle.

Elle reliait la porte d’Arans voisine au bastion de l’Arsenal.

Sous forme d’inscription latine, elle porte dans sa partie supérieure la signature de l’ingénieur italien Ambroise Précipiano, concepteur du circuit bastionné dolois.



 L’ancien hôtel-Dieu :

hôpital pour les pauvres de la ville édifié au XVIIe siècle, abrite depuis 2000 la Médiathèque,

les Archives Municipales et l’Animation du patrimoine de Dole Ville d’art et d’histoire. 



L’hôpital général de la Charité :

a été construit entre 1700 et 1760, sur le terrain du bastion Saint-André, laissé vacant après la Conquête française (1678).

Cette institution d’assistance publique accueillant des orphelins et des indigents faisait également office de lieu

d’enfermement pour ces populations marginales jugées à risque.

C’est aujourd’hui l’internat du Lycée Charles-Nodier qui lui fait face, ancien couvent des Dames d’Ounans,

Bernardines venues se réfugier à Dole en 1595.



La Place Nationale :

marque dès le XIIIe siècle le cœur de la cité, concentrant les activités religieuses, politiques et économiques.

Au Moyen Age, c’est ici en effet que s’élèvent les halles où drapiers, tanneurs et bouchers ont leurs étals

et où le conseil de Ville tient ses séances. 

Le marché couvert de type ‘‘Baltard’’ a remplacé les halles en 1883.

Le Parlement (cour de justice en dernier ressort), aujourd’hui disparu, était accolé au marché.

Il fut établi à Dole en 1386 et construit en 1422, par la volonté des ducs de Bourgogne.

N’en restent que des fragments de décor sculpté, visibles autour de la porte du n°24 Place Nationale. 



La collégiale Notre-Dame :

est établie dans la vieille ville, qui s'enroule autour d'elle.

Construite au XVIème siècle après les pillages subis sous Louis XI, elle symbolise le relèvement de la cité.

Son puissant clocher-porche haut de 73 mètres évoque l'intensité des luttes religieuses de l'époque.

A l'intérieur, vous serez frappé par l'ampleur des volumes, qu'accentue la sobriété affirmée de ses lignes d'un gothique tardif. Son mobilier et ses décorations, offerts par les plus hauts notables de la ville, constituent les premières

œuvres de la Renaissance doloise.

Vous contemplerez l'exceptionnel grand orgue aux 3.500 tuyaux construit par l'allemand Riepp,

l'un des très rares spécimens du XVIIIème siècle en France.

Sa consécration en 1951, lui vaut également le qualificatif de basilique mineure.

Objet d'un important programme de restauration sur les 20 dernières années, elle offre aujourd'hui à l’œil du visiteur

tout l'éclat d'un joyau



L’hôtel de Champagney :

situé à l’angle des rues Granvelle et Pasteur, offre aux regards ses deux escaliers de conceptions très différentes :

viorbe (vis) inscrite dans une tourelle polygonale d’aspect encore médiéval à gauche et

grand escalier à rampes droites sur la droite. 



Pont Roman :

Le grand pont qui franchit le Doubs à Dole est attesté par son péage dans une charte de 1138.Au 16ème siècle, il était long de 480 m, large de 5 m, allant de la grande fontaine à l'hôpital du Saint Esprit et comptait 17 arches en trois groupes

séparés par des terre-pleins.



Nous passerons la nuit sur l'aire de camping-car de l'Aquapark Isis.




Nous avons passé une très bonne nuit, calme.

Nous poursuivons notre chemin du retour en allant jusqu'à Moulins.

Nous nous posons sur l'aire de Camping-car qui est un ancien camping au bord de

l'Allier.




Moulins, Ville d'Art et d'Histoire

 

Moulins n’est pas seulement la préfecture du département de l’Allier, c’est aussi la capitale du Bourbonnais,

ancien duché de la riche et puissante famille des Bourbons.

Au travers de son charmant quartier historique et de ses nombreux musées, Moulins se découvre et se dévoile avec bonheur.

Ville millénaire au passé chargé d’histoire, laissez-vous conter Moulins…


LE PONT RÉGEMORTES

Les années 1750 apportent enfin un dénouement durable à un double problème posé par l’Allier :

les crues de la rivière inondent très fréquemment les « bas-quartiers » et emportent les ponts que l’on doit

inlassablement reconstruire.

La solution viendra par l’intermédiaire de Louis de Régemortes, ingénieur des Turcies et Levées de la Loire.



Groupe scolaire Saint Benoit
Groupe scolaire Saint Benoit

Église du Sacré-Cœur 

Sans doute moins connue que la cathédrale car construite au 19e siècle cette belle église au bout de la place d'Allier

mérite d'être découverte

En entrant on peut voir une vierge noire du 14e siècle, une statue polychrome du 17 e siècle de St Anne,

une pieta polychrome du 15e siècle de très beaux vitraux modernes 

 

 



La fontaine Saincy :

 

En 1784, Monsieur De Saincy propriétaire d'un hôtel particulier sur les Cours fit construire une

fontaine inhabituelle par sa taille.

Cette fontaine était formée d'une gigantesque colonne, très appréciée par les habitants de la ville qui venaient

quotidiennement s'approvisionner en eau.

En 1845 elle a été transférée sur la place d'Allier où elle se trouve aujourd'hui et sa colonne fut diminuée.

En 2013, la fontaine est encore transformée lors de la rénovation de cette place, et cette fois ci,

c'est le bassin qui passe de 5m de diamètre à plus de 11 mètres !



C'est dans la Rue d'Allier, qu'il faut lever la tête pour apercevoir la façade Art Nouveau de l'immeuble qui fut

celui des Nouvelles Galeries et qui est aujourd'hui un modeste Monoprix.

 

La mosaïque étale l'enseigne sous une guirlande multicolore, encadrée par deux blasons de la ville de Moulins.

Tout autour c'est un décor de fleurs et de feuilles plein de finesse, avec les lettres N et G entrelacées.

Le balcon non rectiligne donne de la légèreté à l'ensemble.



Maison de Jeanne d'Arc :

Maison reconstruite après les incendies de 1408-1409.

L'édifice conserve sa structure de maçonnerie surmontée d'un étage en encorbellement et pignon à structure de bois,

ses galeries ouvertes sur cour intérieure ainsi que différents éléments de décor médiévaux et classiques.

Une analyse dendrochronologie date de 1411 les pièces de charpente.

Selon la tradition, la maison aurait reçu Jeanne d'Arc.



La Tour Jacquemard :

 

Symbole des libertés et de la franchise des bourgeois, acquise par la charte de 1232, ce beffroi de grès rose,

s'élevant à 45 mètres de hauteur, a été édifié de 1451 à 1455.

A l'époque, un sonneur articulé, prénommé Jacquemart, frappait les heures.

Deux incendies devaient ravager le monument : l'un en 1655 ; l'autre, pour le premier anniversaire de la victoire en 1946,

détruisit tout le campanile.

Les automates au nombre de 4 depuis le 17e siècle, martèlent les cloches toutes les 15 minutes : les parents

sonnent les heures et les enfants les quarts.

Ils ont été refaits en cuivre en 1947.

Accompagnant Jacquemart, Jacquette la mère, Jacqueline et Jacquelin les enfants, mesurent respectivement

1.80 mètre et 1 mètre de hauteur.



Rue de l'ancien Palais
Rue de l'ancien Palais

HÔTEL DE VILLE :

La façade monumentale de l’hôtel de ville s’ouvre sur l’ancienne place du marché aux vaches,

elle est rythmée par le jeu des colonnes en grès délimitant les travées pour le passage et la perception de l’espace intérieur.



CAISSE D’EPARGNE :

 

La caisse d’épargne a construit des immeubles remarquables à la grande époque de 1880 à 1910 ;

 

A Moulins, La construction date de 1900, nous la devons à l'architecte moulinois René Moreau,

l’autre date sur la façade, 1835 évoque la fondation de la caisse d’épargne de Moulins.

Vous reconnaîtrez une constante de la décoration de ces bâtiments : les armes de la ville et les cornes d’abondances.

Elle est située au bout de la rue de l’épargne place de l’hôtel de ville, les deux immeubles mitoyens

paraissent plus anciens, 18ème.



La cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation :

 

Remplaçant une chapelle de la fin du Xe siècle, à l'origine dédiée à saint Pierre, la « collégiale des Bourbons »

fut construite à la fin de l'époque médiévale.

Partie la plus ancienne de l'édifice actuel, construite en style gothique flamboyant, sa première pierre fut posée en 1468

par Agnès de Bourgogne, mère de Jean II, duc de Bourbon, et veuve du duc Charles Ier de Bourbon.

Les travaux s'achevèrent en 1550.

 

La collégiale fut érigée en cathédrale en 1823 lors de la création du diocèse de Moulins.

Le premier évêque, Antoine de La Grange de Pons de l'agrandissement de cette église et son successeur,

Pierre de Dreux-Brézé entreprit d'importants travaux.

Il fit doubler la surface de la nef et ajouter les deux collatéraux et la façade harmonique avec ses deux flèches

hautes de 81 mètres.

Ces ajouts architecturaux sont réalisés en style néogothique imité du gothique francilien du XIIe siècle,

sous l'influence de Viollet-Le-Duc.

L'architecte parisien Jean-Baptiste Lassus commença les travaux qui furent continués par Eugène Millet et

Paul Selmersheim après la mort de Lassus, en 1857.



La mal coiffée de Moulins

 

"Alors qu’il contemplait la tour carrée du château des Ducs de Bourbon, Louis II se serait exclamé,

en considérant la toiture : « C’est une belle tour, mais elle est mal coiffée ».

Ce surnom lui est resté à travers les siècles…

Convertie en prison après l’incendie qui ravage le château en 1775, la Mal Coiffée fait office de prison allemande

du 19 juin 1940 au 25 août 1944.

Des milliers de résistants et de juifs y seront détenus.

À la Libération, la tour demeure une prison jusqu’en 1984, date de l’ouverture du centre pénitentiaire d’Yzeure.

Aujourd’hui, le Département de l’Allier engage un projet de réhabilitation de la Mal Coiffée et souhaite y créer

« un pôle dédié aux Bourbon », faisant craindre que ne disparaisse la mémoire des résistants qui y ont été internés,

torturés puis déportés vers les camps de concentration et d’extermination nazis."



La maison Thierry de Clèves :

Cette auguste bâtisse à pans de bois fut construite au XVe siècle pour Thierry de Clèves,

barbier et chirurgien du duc Jean II de Bourbon.

Restaurée dans les années 1980, la maison donne un riche exemple de ce que furent les demeures nobiliaires de l'époque.

Le bâtiment est aujourd'hui divisé en logements à loyer modéré.



Flèches de la cathédrale Notre-Dame et de l'église du Sacré-Coeur
Flèches de la cathédrale Notre-Dame et de l'église du Sacré-Coeur

Nous passerons une soirée au calme au bord de la rivière, pêche, apéro, on profite de cette fin de vacances


Nuit très bonne, malgré quelques bruits urbains.

Réveil à 8h00 c'est grasse mat'.

Ce matin, petite balade à vélo sur les bords de l'Allier.

Après le déjeuner on poursuit notre route jusqu'à Javerdat.


Nous passerons notre dernière nuit de vacances sur l'aire de Camping-car de Javerdat.



C'est ici que s'achèvent mon récit et nos vacances.

Le lendemain nous rentrons à la maison après avoir parcouru 3466km et ayant plein de souvenirs à partager.

N'hésitez pas à laisser des commentaires.

A bientôt pour de nouvelles aventures !!!



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