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Alsace - Allemagne 3 semaines Août-Septembre 2019-10


Nuit très très calme, aucun bruit.

Dans la soirée deux campings-car sont venus se joindre à nous.

Réveil à 7h00 à la fraîche 14°

Le ciel est toujours couvert. On se prépare et on descend visiter Obernai.


Nous allons nous garer sur le parking des remparts, (GPS 48.4598, 7.48621).

Heureusement que l'on avait pas choisi ce parking pour dormir car il est très bruyant et au bord d'une ligne de chemin de fer.

 

Obernai, ville natale de Sainte Odile (patronne de l’Alsace), est très appréciée des visiteurs.

Le centre historique, encore contenu dans ses murailles, possède un très bel ensemble de belles maisons médiévales et renaissances.

 

Rempart Maréchal Foch :

en admirant au passage les belles maisons à colombages.

Cette partie du rempart est la mieux conservée, avec des tours encore en parfait état.




La Synagogue

Construite en 1876 en style néo-roman sur les plans de Jacques Albert Brion, la synagogue a été financée

par les contributions volontaires de la communauté juive, forte alors de 205 membres



Rue du Marché, de belles maisons sur ce parcours



La halle aux blés :

comme son nom ne l’indique pas, ce bâtiment était à l’origine une boucherie, construite en 1554.

Il hébergeait de plus le magasin de sel (monopole de la ville), et le Kaufhaus (douane) qui se situait à l’étage.

Au grenier se situait le stock de blé.



Le beffroi dit Kappellturm, veille sur la ville.

Il s’agit en réalité du clocher d’une ancienne chapelle, construite en des temps troublés à la fin du XIIIème

pour permettre aux habitants d’assister aux messes tout en restant à l’intérieur des murailles.

La chapelle a été détruite au XIXème siècle, à l’exception du chœur.



L’hôtel de ville donne aussi sur cette place :

les éléments les plus anciens présents sont du XIVème siècle, gothiques.

Mais le corps du bâtiment est renaissance et a été construit entre 1462 et 1523.

Divers éléments tels que la magnifique balustrade sont plus tardif (1604).

Notez aussi le superbe oriel qui donne sur la place du marché.



La place du marché :

point central de la ville, qui regroupe quelques-uns des plus beaux monuments renaissances de la ville.

Centre médiéval d’Obernai, jadis bordé au Nord par le canal des moulins, regroupait autrefois, des auberges,

des poêles de corporations et les édifices publics.

Le Marché hebdomadaire du jeudi matin est attesté dès l’an 1301.



Le puits à six seaux

Construit en 1579 dans le style Renaissance par une équipe d’artisans strasbourgeois, le puits était peint à l’origine.

Une margelle circulaire avec trois colonnes à chapiteaux corinthiens supporte un baldaquin octogonal

orné de sculptures.



L’église Saints Pierre et Paul

L’église catholique, inaugurée en 1872, remplace un sanctuaire gothique (15ème s.) démoli en 1867, lui-même élevé à l’emplacement d’une église romane avec crypte (vers 1160-1170).

A l’intérieur, remarquable décor néo-gothique et orgue symphonique de Joseph Merklin (1882).



La Tour Freppel à Obernai

Quand on se promène à Obernai, juste à côté de l'église, on remarque cette curieuse tour.

Puis on se demande en quoi elle pourrait faire partie du système défensif de la ville, si près du cours d'eau,

loin d'autres remparts existants et bien visibles...

Il s'agit pourtant bien d'une des tours d'enceinte de la ville, dont elle est la digne représentation au moins pour deux raisons :

son nom, la tour Freppel et la girouette qui la surmonte.

Cette tour, au XIX°s est englobée dans une grange dont elle surmonte la toiture d'où sa localisation

actuelle qui peut surprendre.

Son nom, Freppel provient du héros local, Charles-Emile, originaire d'Obernai.

Il vécut de 1827 à 1891, fut nommé Évêque d'Angers, député et s'oppose à l'annexion de l'Alsace à l'Allemagne en 1870.

En 1888 il fut invité à venir consacrer la nouvelle église mais les autorités allemandes l'en empêchèrent.

En 1924, un monument est réalisé tout à côté de l'église et de la tour.

La girouette qui coiffe le haut de la tour n'est autre qu'une girouette néo-gothique de la fin du XIX°s,

en fer forgé représentant l'Aigle d'Obernai.

On constatera en plus une bien curieuse porte placé en hauteur ainsi que des pierres sculptées gisant au sol...



La Chapelle des Oliviers

En descendant sur Obernai depuis le vignoble, en arrivant derrière le cimetière, on aperçoit par-dessus le mur une chapelle,

avec un petit clocheton, des tombes sculptées en ses murs, un message en allemand qui s'adresse à Dieu,

une date sur l'entrée : 1696, les historiens pourtant précisent que cette chapelle nous vient du XVI°s.

Et quand on tourne le coin, on aperçoit une trouée sur le côté droit, et quand on s'approche, on découvre ce

qui donne le nom à cette chapelle : le Mont des Oliviers.



Le Jardin du Selhof

Un jardin agréable au centre-ville avec une cascade et des jeux pour les enfants.




Nous voilà en route pour l'Abbaye de St Odile.

Nous nous garons sur le parking P3, stationnement de jour uniquement, les nuits sont interdites.



Le Mont Sainte-Odile, un incontournable en Alsace

Visiter le Mont Sainte-Odile est un des incontournables d’une visite de l’Alsace.

Situé sur les hauteurs d’Obernai, il faut dire que le lieu est impressionnant.

On trouve en haut de cette montagne vosgienne une très belle abbaye, depuis laquelle on peut admirer

une superbe vue sur la Plaine d’Alsace et la Forêt Noire d’un côté, les montagnes des Vosges de l’autre côté.

 

Le Mont Sainte-Odile est un lieu de pèlerinage important, notamment du fait de la source

qui se trouve en contrebas et qui aurait des pouvoirs curatifs sur les maladies oculaires.

Mais de nombreuses personnes y viennent aussi tout simplement pour la beauté des lieux.

Pas besoin d’être croyant pour apprécier le Mont Sainte-Odile !

La visite du Mont Sainte-Odile et de l’abbaye est gratuite. On peut bien sûr donner un peu

d’argent pour aider à la conservation du lieu.



Il ne faut pas oublier de visiter les petites chapelles de l’abbaye, dont les murs et les plafonds sont ornés de

magnifiques mosaïques, fresques et dorures. 




L’exceptionnel cadran solaire du XVIIIe siècle, que vous pouvez admirer sur la grande terrasse, a été conçu par les moines cisterciens de l’Abbaye de Neubourg, près de Haguenau, détruite après la Révolution.

 

Il donne non seulement l’heure solaire vraie du lieu mais également les heures babyloniennes, italiques, antiques,

ainsi que les heures solaires vraies de différents endroits du globe.

Ces particularités en font une pièce unique au monde.



Chemin de Croix

Réalisés de 1933 à 1935 par le céramiste Léon Elchinger (1871-1942).

Il orne les parois rocheuses du plateau du couvent.



La source située en contrebas de l'abbaye du Mont Sainte-Odile est un lieu de pèlerinage important.

C'est sainte Odile elle-même qui l'aurait fait jaillir grâce à son bâton, afin d'aider un aveugle en détresse.

L'eau miraculeuse de la nouvelle source aurait eu comme effet de guérir l'aveugle de sa cécité,

ce qui contribua fortement à l'importance de la sainte.

L'eau est toujours réputée comme pouvant guérir les problèmes oculaires.

 

Aujourd'hui la source coule toujours.

Nombreux sont les pèlerins à venir boire directement l'eau de la source, en récupérer dans des flacons,

ou simplement se recueillir devant le lieu du miracle.



Après le déjeuner, nous repartons en direction de Gertwiller.

Nous nous garons le long de la route de Strasbourg.

 

Gertwiller, capitale du pain d'épices.

Charmant petit village viticole, est situé au pied du Mont Sainte-Odile, entre plaine et collines viticoles.

 

Le village, traversé par une voie importante de communication, fut une étape traditionnelle pour les voyageurs

et les transporteurs.

Il en subsiste relais postaux et auberges.


A Gertwiller, juste à côté du Palais du Pain d’Epices, un magasin est entièrement dédié à cette spécialité régionale.

Le pain d’épices y est décliné sous toutes ses formes et saveurs : recette traditionnelle, évidemment, mais également biscuits, boissons, épices et douceurs.

Dès l’entrée, les effluves parfumés du pain d’épices invitent le visiteur aux plaisirs du Palais !




Musée du pain d'épice :

Le musée est le fruit de plus de 50 ans de collection de Michel Habsiger.

Dans l’ancienne grange dîmière du XVIIIème siècle sont exposés sur 350m² plus de 10000 objets retraçant l’histoire

du pain d’épices et autres douceurs d’autrefois mais aussi toutes sortes d’objets d’art populaire qui accompagnaient

la vie rurale en Alsace.



Avant de retourner sur notre emplacement au bord du Rhin en dessous du Bac de Rhinau pour la nuit, nous

passons par l'aire de service gratuite de Benfeld.



Nous voilà de retour au bord du Rhin, avec les cygnes.

Fin d'après-midi pêche et farniente.

Demain nous retournons à Europapark pour la journée.



Nuit un peu moins calme que la dernière fois (c'était un week-end).

Réveil à 7h00 dans le brouillard et 13°.

On se prépare et on va prendre le bac de Rhinau.

Après une bonne dizaine de minutes d'attente, ils affichent que le bac est Hors Service, je suppose

qu'il est trop dangereux d'effectuer les traversées avec ce brouillard à couper au couteau.

Nous devons donc monter vers la centrale Hydroélectrique pour traverser le Rhin.



Je vous remets quelques photos d'Europapark.

Un parc d'attractions extraordinaire, qui surclasse très nettement Disneyland Paris et le parc Asterix (à notre avis bien sur).

Les attractions sont nombreuses, bien entretenues, confortables, il y en a pour tous les âges.

Le parc est d'une propreté irréprochable et le personnel agréable.

Il faut prévoir un peu d'attente dans les attractions phares (Woodan, Blue fire, Silver star & Voletarium)

mais cela en vaut la peine.



Après cette belle journée passée dans le parc, nous allons faire le plein avant de passer la frontière et

également faire quelques achats alimentaires.

Nous empruntons le "Rhein Brücke" Pont Pflimlin,

Le pont Pierre-Pflimlin relie la France et l'Allemagne à Eschau au sud de Strasbourg.

L'ouverture du pont a eu lieu en octobre 2002.

Il s'agit du huitième pont sur le Rhin reliant l'Allemagne et la France.

  

Nous allons passer la nuit à Eschau.




 

Nuit très calme, réveil à 7h00 avec le soleil mais toujours la fraîcheur.

On se prépare et on fait une petite balade au bord de l'Ill.



Il est temps pour nous de commencer à prendre la route du retour.

On prend la direction de Belfort, arrêt déjeuner sur l'aire de pique-nique d'Isle sur le Doubs.

Puis on poursuit notre chemin jusqu'à Dole.

On va se garer sur le parking avenue de Lahr au bord du Doubs (Possibilité d'y passer la nuit).


Dole est une commune française, située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.

 

Ville d'Art et d'Histoire, Dole forme un bel ensemble harmonieux avec ses canaux, ses vieilles maisons

et sa collégiale qui domine l'ensemble.

Le centre historique de Dole, particulièrement préservé, est classé secteur sauvegardé.

Fort romantique, la petite promenade qui longe le canal des Tanneurs incite à la flânerie.

C'est dans ce quartier qu'est né en 1822 Louis Pasteur, inventeur du vaccin contre la rage.

La maison natale de Pasteur est aujourd'hui un musée qui retrace la vie et l'oeuvre scientifique du célèbre savant.

 

Suivons le circuit du chat perché !



Au Prélot :

ainsi nommé car ‘‘près de l’eau’’, vous êtes au pied du centre historique de Dole.

Les toits à petites tuiles s’étagent doucement comme pour monter à l’assaut de la collégiale Notre-Dame.

Son clocher aux dimensions impressionnantes - le plus haut de Franche-Comté avec ses 73 mètres -

est le point de repère incontournable de votre balade. 



Le bastion du pont

appartenait au puissant système défensif édifié de 1540 à 1595, sur ordre de l’empereur Charles-Quint.

Des 7 bastions qui existaient à l’origine, celui ci est le seul à avoir été épargné lors du démantèlement de

l’enceinte par Vauban en 1688.

Les bastions étaient reliés par 7 courtines dont les vestiges sont encore visibles au pourtour du centre-ville

(port de plaisance, Visitation, courtine d’Arans)



Le jardin des Chevannes

tient son nom du chanvre anciennement cultivé ici et dont on fabriquait dès le Moyen-Age des cordes et des toiles.

Sa partie occidentale est aménagée en un jardin de plantes médicinales. 



Le canal des Tanneurs

rappelle que ce quartier fut également dédié, dès le XIIIe  siècle, à l’activité de la fabrication de cuirs,

pratiquée dans les immeubles étroits et tout en hauteur bordant le canal.

Les tanneries se trouvaient au niveau des caves qui donnaient alors directement sur l’eau, nécessaire au ‘‘travail de rivière’’, première phase du traitement des peaux



La maison natale de Louis Pasteur

abrite aujourd’hui un musée où vous pourrez découvrir notre illustre savant sous diverses facettes, de l’artiste en herbe

au bienfaiteur de l’humanité.

La cave, accessible par la rue Pasteur, présente les cuves à tan (écorce de chêne broyée) et divers instruments utilisés dans la tannerie.



Le Cours Saint-Mauris : est un jardin à deux visages.

Aux méandres de sa partie basse créée dans les années 1870 répondent les allées rectilignes de sa partie haute,

aménagée en promenade publique au XVIIIe siècle.

Là domine un monument élevé en l’honneur de Louis Pasteur (1822 -1895), enfant de Dole.

Ce grand groupe représentant l’Humanité souffrante et la Science fut réalisé en 1902 par A. Carlès et L. Chifflot grâce

à une souscription internationale.

Depuis la terrasse formant promontoire, admirez le massif de la forêt de Chaux comptant 20 000 hectares de feuillus,

l’un des plus grands en France.



La Place Jules-Grévy :

aménagée au XVIIIe  siècle après la destruction des fortifications, porte le nom d’un Jurassien célèbre qui fut

président de la IIIe  République de 1879 à 1887.



La fresque des Dolois, rue de la sous-préfecture :

cette œuvre en trompe-l’œil met à l’honneur les femmes et les hommes qui ont marqué l’histoire de Dole

au cours des dix siècles passés.

Cette fresque a été réalisée par Camille Semelet, Alain Locatelli, Sylvie Casartelli et Anaïs Mazuez,

artistes-peintres muralistes du collectif Haut les Murs.

L’œuvre a obtenu en février 2018 le Pinceau d’argent 2017


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