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Alsace - Allemagne 3 semaines Août-Septembre 2019 - 6


Déjeuner au bord des vignes sous un soleil de plomb avant de repartir vers Hunawhir.

Nous nous garons rue de la Fontaine.

Le petit village de Hunawihr est situé sur la route des vins entre Riquewihr et Ribeauvillé.

Encore peu visité il est pourtant célèbre pour son église fortifiée, qui fait partie des clichés de la région.

Par ailleurs, son cadre au milieu des vignes et ses belles demeures de village viticole, en font une très belle visite.

 

La fontaine Sainte-Hune et le lavoir sont malheureusement en travaux


Nous remontons la Gr Grand Rue.

La maison Renaissance (5 Grand’Rue)

Cette maison, entièrement en pierre, a été édifiée en 1610 par Heinrich Schickhardt (architecte au service du Duc Frédéric 1er de Wurtemberg, qui a œuvré en tant qu’ingénieur militaire, urbaniste et inventeur de machine) sur demande du Prévôt et de son conseil, dans le but d’abriter le poêle communal.

Depuis la cour de la maison, on distingue :

                                                                                       - sur le linteau de la porte en plein cintre donnant accès à la cave, le blason de Hunawihr frappé des initiales « HW » (Hunawihr) et la date de construction de l’édiffice (1610),

                                                                                       - sur la porte d’entrée de la maison, le grand blason du duché des Wurtemberg-Montbéliard au milieu et les 4 blasons du Prévôt Mathias Braun et des assesseurs de justice en fonction en 1610.

 

En 1731, des problèmes financiers ont amené la commune à vendre ce bâtiment au tonnelier et maître dîmier Jean-Jacques Greiner, riche bourgeois de Hunawihr.

Le bâtiment fit office de cour dîmière jusqu’à la Révolution Française.

Le bâtiment abrita ensuite, et jusqu’à nos jours, des auberges aux différentes enseignes.




Fontaine du XVIIIe siècle avec ses deux bassins secondaires.

Située 2 rue de l'Église, cette fontaine est constituée d'une auge principale sculptée,

de deux bassins secondaires et d'une colonne surmontée d'une sphère.

Cette fontaine servait d'abreuvoir pour le bétail et servit aussi à puiser l'eau pour les habitants de la localité.

Deux auges situées à côté de la fontaine principale servent à recueillir le trop-plein de la vasque dont

l'eau s'écoule ensuite dans le caniveau



L’ancienne halle aux blés (1 rue de la Mairie)

Cet édifice, de style Renaissance, dont la construction débuta en 1517, abrita une halle aux blés au rez-de-chaussée

et successivement au 1er étage :

                                                                 - au XVIe siècle, la « Bürgerstube » ou « Chambre des Bourgeois »

(lieu de rencontre pour les bourgeois),

                                                                 - dès 1728, le poêle communal (la commune n’avait plus les moyens

d’entretenir la maison Renaissance),

                                                                 - depuis la Révolution Française, la mairie.

Au-dessus de la porte en arc brisé, un panneau sculpté datant de 1517 présente les 4 blasons et les heaumes des duchés et seigneuries dont dépendait Hunawihr : les ramures (bois) de cerf du Duché de Wurtemberg,

                                                                                 les losanges du duché de Teck,

                                                                                 les poissons du comté de Montbéliard et

                                                                                 la bannière du Saint Empire Romain Germanique.

 

Originalité : l’ouverture aménagée à gauche du portail abritait le mécanisme permettant d’actionner la cloche

située en haut du bâtiment



L’église Saint-Jacques-le-Majeur et le cimetière fortifié (rue de l’Église)

 

L’église de Hunawihr a été construite du XVe au XVIe siècle, sur les bases de l’église primitive du XIe siècle.

L’actuelle église, dédiée à Saint-Jacques-le-Majeur, est entourée d’une fortification dans laquelle se trouve

également le cimetière catholique (le cimetière protestant se trouve en dehors de la fortification).

Les murs intérieurs du clocher sont couverts de peintures murales de style subrhénan représentant :

                                                                                   à gauche, la vie et les miracles de saint Nicolas

(en 14 tableaux datables de la fin du XVe siècle) et

                                                                                  à droite, le couronnement de la Vierge par la Trinité.

 

Ces peintures murales, recouvertes durant la Réforme, ont été découvertes en 1878 et restaurées en 1968.

La nef, de forme asymétrique (2 parties de tailles inégales), construite sous la Réforme en 1537, est plafonnée.

Cette architecture est typique des églises construites à cette époque.

Sur la tribune, se trouve le plus ancien « orgue français » d’Alsace (1765), du facteur d’orgues Callinet.

 

Originalité : disposition curieuse et sans doute unique en Alsace, l’accès à la chaire s’effectue par un escalier postérieur

et un passage percé dans le pilier.

LE SIMULTANEUM instauré à Hunawihr en 1687, désigne l’accueil au sein d’une même église des cultes protestants et catholiques (décalage des jours ou heures de culte, ou chœur aux uns et nefs aux autres).

Louis XIV ordonna, suite au rapport de 1674 de son ministre Louvois (relevant le nombre important d’églises en Alsace consacrées au culte protestant) que le chœur des églises soit rendu aux catholiques, dès lors que le village

comptait au minimum sept familles catholiques



Le temps étant instable, après quelques courses au Leclerc de Ribeauvillé (que nous renonçons de visiter car la pluie a fait son apparition), nous décidons d'aller nous mettre à l'abri et d'aller visiter le château de Haut Koenigsbourg.

 

Plein tarif : 9 €

Plein tarif jeunes de 6 à 17 ans : 5 €

Dominant la plaine d'Alsace, le château du Haut Koenigsbourg est le château fort le plus connu en Alsace

et l'un des monuments les plus visités d'Alsace.

Le château du Haut Koenigsbourg a été entièrement restauré à la demande de l'Empereur Guillaume II à partir de 1900,

ce qui fait son originalité et son attrait, malgré les polémiques qui concernent la restauration.

Un monument incontournable.


 

 

 

Parking gratuit le long de la route menant au château.

L'accès se fait alors après une promenade dans la forêt ou le long de la route de 2 à 15 minutes selon la distance.

Il est possible de dormir sur ce petit parking.(Park4Night)

 

 


Minuscule rencontre dans la forêt pendant la montée au château
Minuscule rencontre dans la forêt pendant la montée au château


Après une route toute sinueuse et magnifique, puis aussi la vue d'en haut, ce château (bien que reconstruit )

vaut vraiment le coup d’œil.

Nous allons nous garer pour la nuit sur l'aire de Pique-Nique de Thannenkirch.




Thannenkirch est une commune du Haut-Rhin, en région Grand-Est, à 17 km à l'ouest de Sélestat et à moins de 10 km au nord de Ribeauvillé.

 

Le petit territoire de la localité (4,6 km²) relève de la moyenne montagne, au pied du massif du Taennchel qui culmine à près de 1000 m.

 

Fondé par un ermite au Xe siècle, le village appartint aux seigneurs de Rathsamhausen puis de Ribeaupierre.

Au XVIIe siècle, il subit de plein fouet la guerre de Trente ans.

Déserté, il est repeuplé notamment par des familles suisses.

Au XIXe siècle, à l'activité forestière et agricole (élevage, arboriculture), s'adjoint l'essor de l'industrie textile.

Cependant, dès les années 1920, Thannenkirch acquiert une réputation de localité propice à la villégiature, conseillée notamment aux victimes d'affections pulmonaires.

 

Appartenant au Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges, proche de grands sites touristiques et emblématiques de l'Alsace comme le château du Haut-Koenigsbourg, Thannenkirch (environ 440 habitants) est toujours appréciée pour son environnement verdoyant.

Labellisé station verte au sein d'une zone classée "tranquillité et silence", le village est tout indiqué pour une étape paisible et propice aux randonnées comprenant la découverte d'un patrimoine historique et naturel de qualité.


Sculpture en bois de sainte Annekerich à l'entrée du village.
Sculpture en bois de sainte Annekerich à l'entrée du village.

La fontaine

Elle est constituée d’un bloc de grès en provenance du massif du Taennchel.



Église Sainte-Catherine rue Saint-Anne :

La première pierre a été posée le 3 mai 1769.

L’église fut agrandie en 1898 (clocher, nef et sacristie). L’horloge extérieure ne possède qu’une aiguille,

ce qui est rare et original.



Source et fontaine Statue en bois polychrome 30 rue Sainte-Anne :

Devant cette maison, coule une source qui alimente la fontaine.

La statue en bois polychrome, qui présente Sainte-Anne et la Sainte Vierge, se dresse tel un poteau cornier à l’angle de maison

et présente des décors de cerises (symbole de Thannenkirch) et de pommes de pins.




La fontaine située sur la place des Fêtes :

Cette fontaine est ornée d’une sculpture en bois représentant une petite fille tenant un bouquet de fleurs dans ses mains



Atelier de sculpture sur bois  Pascal Bosshart 5 rue du Taennchel :

Découvrez le métier de sculpteur sur bois et les créations faites sur place, à l’Atelier de sculpture sur bois 

et à l’exposition qui vous permettra de connaître toutes les facettes de cet art millénaire



 La fontaine du lynx en face du 36 rue Sainte-Anne :

Elle rappelle la réintroduction du félin dans le massif des Vosges depuis 1983




 

Nous avons passé une très bonne nuit, très calme.

Réveil a 6h45 avec le soleil.

Aujourd'hui nous partons à la découverte de Sélestat.

Nous nous garons sur le parking Boulevard Vauban.


Au cœur de l’Alsace, entre Colmar et Strasbourg, Sélestat reste mal connue et peu visitée.

Elle abrite pourtant de beaux monuments, mais surtout l’une des deux seules bibliothèques humanistes d’Europe,

à ne rater sous aucun prétexte.

Sélestat est, de plus, bien située pour visiter les villages de la région.

 

Nous débutons la visite par L’enceinte de Vauban :

 Au 17e siècle, Sébastien Vauban planifia un système de défense à la pointe de ce qui se faisait à l’époque.

Jacques Tarade supervisa les travaux pour former un polygone irrégulier à neuf côtés.

L’enceinte comprenait trois portes qui donnaient accès à la ville : la porte de Neuf-Brisach à l’est, la porte de Colmar au sud et la porte de Strasbourg au nord.

L’ensemble fut rasé en 1874 pour permettre l’extension de la ville.

De cette enceinte, il ne reste quelques vestiges, dont notamment deux bastions (le long du boulevard Vauban)

et la Porte de Strasbourg.



Sur le mur du bastion situé Quai Albrecht ont été fixées 310 plaques de rue.

Cette œuvre d’art contemporain réalisée par Sarkis en 1993 s’intitule « Le Point de rencontre : le Rêve ».

Sur les plaques de rues figurent un mot ou des bribes de phrases invitant à la promenade et à la rêverie.

310 réfère au nombre de rues que comptait Sélestat en 1993.

Quelques plaques vierges évoquent l’extension future de la ville.



L'Ill et la Médiathèque
L'Ill et la Médiathèque


La Tour de l’Horloge (ou Tour Neuve) était l’un des accès fortifiés de la ville.

Elle s’ouvre sur la rue des Chevaliers.

Construite au 13e siècle, elle fut grandement remaniée au 17e siècle.

En 1614, on la coiffa d’une toiture en forme de bulbe et d’échauguettes, le tout surmonté d’une lanterne.

La fresque vue de la rue du Président Poincaré représente la crucifixion.

Deux autres fresques situées sous la tour font allusion aux puissantes corporations qui régissaient l’activité sélestadienne : bouchers, tanneurs, vignerons…

Passez sous la porte pour commencer à découvrir Sélestat



Rue des Chevaliers

La rue commerçante de Sélestat s’étend de la Tour Neuve à l’église Saint-Georges.

Il s’agit d’une des plus anciennes artères de la ville.

Elle est bordée d’un nombre de demeures remarquables, érigées du Moyen-Âge au 18e siècle.

Quelques unes de ces maisons sont à pans de bois.

D’autres sont ornées de fresques en trompe-l’œil et d’oriels de style Renaissance.




COUR DES PRÉLATS

Cette ancienne résidence urbaine des moines bénédictins d’Ebersmunster, dont la construction débute en 1538,

représente l’une des manifestations précoces de la Renaissance alsacienne à Sélestat.

Édifice de refuge, derrière les remparts de la ville, mais aussi grenier de stockage des revenus en nature des terres

et droits du Prélat, le Prälatenhof a accueilli de nombreux hôtes de marque.

A l’intérieur, le vestibule est dallé de grès ; de part et d’autre du portail d’entrée subsistent des médaillons à l’antique

aux profils de Romulus et Rémus.

Les encadrements des portes sont surmontés de coquilles et parés, pour certains, de pilastres ornés de candélabres

et pour d’autres de rubans.

Le bâtiment a été acheté par la Ville en 1960 et classé Monument historique en 1976.



MUSÉE DE LA MAISON DU PAIN D’ALSACE

Un tout nouveau parcours muséographique vous emmène à la découverte de l’histoire du pain

avec 5 espaces de visites rénovés en 2018.

Du premier épi de blé aux premières farines, du travail de l’artisan boulanger d’hier à celui d’aujourd’hui,

des légendes du bretzel au kougelhopf, venez découvrir le pain sous toutes ses formes.

TARIFS

Adulte : 5€

Enfant jusqu’à 6 ans : gratuit

Enfant de 7 à 18 ans : 4€

Pass Famille : 12€ (deux adultes et leurs enfants)



Basilique Saint-Georges :

Située à quelques mètres de l’église romane Sainte-Foy, la basilique Saint-Georges a été érigée de 1220 à 1490.

De style gothique, l’imposant édifice révélait le pouvoir et la richesse des Bourgeois.

Dans la nef, observez la chaire de style Baroque date de 1619.

Quant au chœur, il présente sept baies de vitraux remarquables réalisés de 1430 à 1460.

Le chœur est l’emplacement d’une ancienne chapelle carolingienne du 8e siècle.

De passage à Sélestat à Noël de l’an 775, Charlemagne lui-même vint s’y recueillir.



La fresque de Saint-Barthélémy sur la Grande Boucherie 

 En face de la sortie sud de l'église Saint-Georges se trouve un bâtiment qui fut autrefois une boucherie dite Grande Boucherie,

et qui abrite aujourd'hui les services municipaux.

Ce bâtiment a été construit en 1478.

Cette date est gravée au dessus d'une baie en arc brisé mouluré, aujourd'hui murée.

Il devait s'agir d'une porte donnant sur une coursière extérieure (disparue) menant à une chaire dont ne

subsiste que l'abat-voix en pierre.

Les étaux des bouchers étaient au rez-de-chaussée alors qu'à l'étage on trouvait une salle de réunion de

la corporation des bouchers.

Sur la baie murée un artiste a peint une fresque représentant Saint-Barthélémy, le patron des bouchers.

Dans les années 1950 (1954 ?), elle a été restaurée par Arthur Graff.



Puits de la Place du Marché Aux Poissons 

Toujours bien entouré lors des manifestations telles que la fête de la musique, ce petit puits aujourd'hui condamné

situé tranquillement à l'abri d'un arbre au pied de la magnifique église Sainte Foy

apporte tout son charme à la Place du Marché Aux Poissons de Sélestat.

 

Il est agréable de s'y accouder en été lorsque la chaleur environnante nous étouffe.



 Eglise Sainte Foy :

cette très belle église romane, a été fondée par Hildegarde de Buren au milieu du XIIème siècle.

L’église en grès rose et en granit possède trois tours, dont la plus belle et la plus ancienne est la tour de croisée.

 Contrairement au reste du bâtiment, le porche est abondamment décoré.

 Les colonnes sont sculptées de motifs floraux, animaliers ou humains et le tympan est peint d’une représentation

du Christ et des symboles des évangélistes.



École élémentaire sainte-Foy

Monument en hommage à l'entrée des troupes de Louis XIII à Sélestat en 1634 



L’Hôtel de Ville

Le bâtiment de l’hôtel de ville est plutôt curieux.

Il s’agit d’un des seuls édifices publics de la ville édifié en style néo-classique (1788),

ce qui lui confère une allure de temple grec.



L’arsenal Sainte-Barbe et son escalier 

Datant des années 1470, l’édifice est reconnaissable de par son pignon crénelé.

À l’origine, il abritait un entrepôt de marchandises puis fut transformé en arsenal en 1534.

L’escalier extérieur monumental de style Renaissance fut ajouté en 1901 quand le bâtiment fut dédié

aux réunions des instances municipales.

Cet escalier à double pente n’est pas sans rappeler ceux de la Metzig à Molsheim et de l’ancien hôtel de ville de Mulhouse.



La fontaine de la rue du 17 novembre

Cette fontaine en grès a été installée en 1948.

Le bassin de cette fontaine a la forme d'un demi-cercle ou plutôt d'une moitié de dodécagone.

Les plaques sont sculptées et les angles renforcés par des bornes en grès.

A l'avant, un petit bassin accueille le trop plein d'eau.

A l'arrière, la pile de jet, carrée et excentrée, alimente la fontaine par un simple tuyau.

Elle est surmontée d'un lion s'appuyant sur un écu aux armes du Bas-Rhin.



Synagogue (rue de la Synagogue)

C’est encore à l’architecte Jean-Jacques-Alexandre Stamm que l’on doit cet édifice érigé en 1890.

Inspirée des synagogues rhénanes, la synagogue de Sélestat se distingue par son plan centré et l’alternance des matériaux qui égaient sa façade: grès jaune, grès rose et brique se donnent la réplique.

La coupole qui surmontait autrefois l’édifice fut détruite par les nazis en 1940.

D’importants travaux de restauration eurent lieu entre 1950 et 1960.

C’est à cette époque que furent dégagés, au sous-sol, les anciens bains rituels en place depuis 1836.

Sur la façade ouest de l’édifice sont visibles, au niveau du pignon, les tables de la Loi, et au dessus de la porte principale,

une inscription en hébreu signifiant : Voici la porte de l’Eternel. Les justes la franchiront       



Ecole du Centre et Vieille Tour

L’actuelle école du centre fait partie, comme le tribunal, des réalisations de l’époque allemande d’après 1870.

Il s’agit d’un édifice massif : on parle d’ailleurs de style colossal.

À son emplacement se trouvaient autrefois les bâtiments conventuels des Franciscains, puis des Récollets.

À partir de la Révolution Française, après le départ des moines, les bâtiments conventuels servent de caserne,

de salpêtrière et de prison.

Avis aux curieux

Comme sur des rails La façade de l’école donnant rue de Verdun présente au sommet de l’avant-corps central

une cloche au mécanisme étrange.

C’est un heurtoir de wagon qui fait office de battant de cloche.



Eglise protestante de Sélestat

C’est une histoire mouvementée qu’a connue l’église protestante.

Construite à partir de 1280 pour des moines franciscains, elle fut par la suite occupée au XVIe siècle par

des moines réformateurs: les Récollets.

Ces derniers sont chassés à la Révolution Française, date à partir de laquelle l’édifice va être utilisé comme

écurie et entrepôt à grains.

À la fin du XIXe siècle, la nef est détruite.

Ne reste alors que le chœur qui est cédé à la communauté protestante.

Le mur de façade de style néo-gothique date de cette époque.

C’est en 1881 qu’est inaugurée l’actuelle église protestante.                        



Magnifique château d'eau de Sélestat

Sûrement le plus beau château d'eau d'Alsace, voire même de France.

 

Il a été construit en 1906 sous la direction de Behr, ingénieur du service des eaux, sur le modèle de

celui de Deventer  (Pays-Bas) construit en 1893.

En forme de Tour, ce magnifique château d'eau culmine à cinquante mètres de hauteur, avec une cuve supérieure qui

contient un réservoir d'une capacité de 500 m3.

Il a été réalisé en briques jaunes, tandis que la cuve comporte une succession d'arcatures cintrées de briques rouges.

Autrefois, le paratonnerre était surmonté d'un aigle impérial allemand (1915-1918), puis d'un coq gaulois (1918-1940).

Situé sur l'axe Nord-Sud il est pour de nombreux passants un point de repère idéal.

 

S'il avait été près de la mer on aurait pu croire que c'était un phare!



Après le déjeuner nous enfourchons les vélos pour la boucle verte de Sélestat

La Boucle Verte est un parcours balisé à vélo ou à pieds de 14 kilomètres, entre paysages naturels et urbains,

proposé par la Ville de Sélestat pour une utilisation en toute liberté et autonomie.

 

Familial et accessible à tous, la Boucle verte emprunte des pistes cyclables de Sélestat tout en faisant

des incursions dans la forêt de l'Ill*Wald et dans la zone de loisirs du Grubfeld.

Découvrez ou redécouvrez à vélo le patrimoine naturel et bâti de Sélestat. 



Très belle balade, très sympathique, mais il fait vraiment très chaud.


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